Biographie

Mon CV

Originaire du Morbihan, j’ai fait ma scolarité à Crac’h, puis Auray jusqu’au Bac. J’ai poursuivi mes études à Rennes puis Grenoble où j’ai suivi une formation d’ingénieur à l’École Nationale Supérieur d’Électrochimie et d’Électrometallurgie de Grenoble (ENSEEG) – devenue depuis Phelma.

Durant ce cursus, j’ai fait un stage d’un mois sur un chantier naval à St Philibert (56) sur un bateau en contreplaqué-epoxy. Mon stage de deuxième année, de 3 mois, a eu lieu aux Amanins, à La Roche-sur-Grâne (26). J’y ai travaillé sur l’écoconstruction et en particulier sur les briques en terre crue et les adobes (briques terre-paille).

Enfin pour mon stage de 3ème année, j’ai passé 7 mois au Mexique, au CIDETEQ, à étudier les piles à combustible basse température (PEMFC). J’ai finalement obtenue mon diplôme d’ingénieur en 2008.

Mes aventures

Après ce parcours scolaire sans faute, j’ai acheté un vélo tout neuf et je me suis promené un peu en France pendant quelques mois. C’était le crise économique de 2008, pas le moment de chercher du boulot. J’ai fait quelques jobs, je suis retourné au Mexique en « touriste » pendant la grippe porcine… Après m’être fait volé mon vélo, j’ai décidé de repartir en voyage.

Mexique 2009 : un avant gout du Covid 19

Je suis parti pour l’Australie en janvier 2010 où j’ai passé 7 mois, j’y ai principalement travaillé dans les vignes, entrecoupé de petites aventures à vélo. Puis je suis arrivé en Nouvelle-Calédonie où j’ai exercé comme boulanger puis prof de technologie. J’ai quitté la Nouvelle-Calédonie en voilier pour un périple de 2 mois jusqu’en Indonésie. J’ai encore voyagé un peu jusqu’en Thaïlande. Après 2 mois en Thaïlande, j’ai pris un avion pour rentrer en France, en Novembre 2012.

Le vélo dans tout ça

Depuis Janvier 2013, je vis à Brest. J’ai d’abord exercé comme pâtissier, en passant le CAP en alternance. En parallèle, je suis devenu bénévole à Bapav, l’association brestoise de promotion du vélo qui montait à l’époque un petit atelier de réparation. Suite à une chute à vélo, j’ai arrêté la pâtisserie, acheté un vélo couché (car interdit de vélo droit) et je suis parti pour 2 mois à vélo à travers la France.

Voyage en vélo couché : été 2014

A mon retour, j’ai passé un CQP de mécanicien cycle à St Malo et j’ai commencé à travaillé à Velozen à partir de janvier 2015. J’ai exercé pendant 2 ans et demi comme mécanicien/vendeur spécialisé dans les vélos à assistance électrique. A partir de 2017, j’ai commencé à fabriquer des vélos en bambou et je suis passé à temps plein sur mon projet vélo en bambou/réparation ambulante à partir du mois de septembre.

En été 2019, la métropole de Brest m’a proposé un local, rue Jean Jaurès, pour exercer mes activités de fabrication et réparation de vélo. Le temps que tout se mette en place et que le covid arrive, j’ai pu finalement ouvrir l’atelier Les Vélos Brestois, au 173 rue Jean Jaurès, en mai 2020.

Le vélo a toujours eu une place très importante dans ma vie, comme moyen de transport et de voyage. Pour autant je n’ai jamais été passionné par la version sportive du vélo : le cyclisme. Aujourd’hui, je me déplace principalement à vélo et je fais tous les étés un petit voyage d’une à deux semaines. C’est pour cela que la gamme de Breizh Bamboo Bike n’est pas trop tournée vers les vélos de route et les VTT, mais plutôt sur les vélos de ville, de voyage et utilitaires.

Voilà pour ma biographie complète ! Je ne l’ai pas sortie en livre mais ça viendra peut être 😉

Retour sur la fabrication de bateaux

Avant de refermer cette page, un petit retour sur mon passé de petit fabricant de bateaux :

Tout a commencé en classe de 5ème. J’ai eu l’opportunité d’intégrer le projet « Jeunes marins 2000 » : Pendant 2 ans et demi, nous avons fabriqué/aménagé une yole Morbihan (bateau dessiné pour ce projet), les mercredis après midi. Il s’agit d’un bateau voile-aviron de 8 mètres. La coque en fibre de verre et polyester était « fournie » et il fallait faire l’aménagement intérieur. Le bateau comporte 2 mats et 6 avirons. Il est prévu pour 8 équipiers. Nous avons participé avec, au rassemblement de Douarnenez 2000, comme prévu, puis avons continué un certain temps à l’utiliser dans le golfe du Morbihan pour les événements nautiques.

Yole Ar Loc’h – en 2017 pour la semaine du golfe

Autour de mes 18/19 ans, j’ai fabriqué un vaurien, en contreplaqué. Après avoir acheté les plans et le bois, j’ai passé mes weekends et un bon mois d’été à construire ce petit bateau de 4m. C’était des bons moments, parfois seul, parfois avec des amis. Après la mise a l’eau, nous avons fait quelques sorties entre amis mais pas autant qu’il aurait mérité. Finalement, je suis meilleur artisan que marin et je n’étais pas à l’aise en solitaire. Le bateau a été donné après quelques années sans servir.

Vaurien Le Toubiak en 2004

En 2006, j’ai donc fait un mois de chantier naval en stage. C’est vraiment là que j’ai appris à utiliser la résine époxy, composant essentiel de mes vélos en bambou. Mon travail consistait principalement à faire des joints congés et des stratifications à la fibre de verre, sur un bateau de 40 pieds (12 mètres), en contreplaqué à clins.

Enfin, en Nouvelle-Calédonie, j’ai fabriqué une petite pirogue à balancier pour aller pêcher. J’ai réutilisé ce que j’avais appris : contreplaqué-epoxy. Pour la mise en forme de la coque, j’ai utilisé la technique du cousu-collé, très efficace quand on a des plans précis ! On remarque déjà l’arrivée du bambou dans ma vie (pour maintenir le balancier) !

Pirogue à balancier sans nom…

Un jour j’aimerai fabriquer un autre bateau : un Ilur de François Vivier. Mais ceci est une autre histoire !